Lumières des nombres dans le Nouveau Testament de Luc de Goustine,
Editions Arma Artis.
Nous savons l’importance que le philosophe Louis-Claude de Saint-Martin accordait aux nombres. Luc de Goustine remarque que « le nombre oscille entre deux statuts : celui qui le répute anodin ou décoratif, et celui qui l’intègre sans sourciller dans la formulation essentielle des plus hauts mystères. « Purement « symboliques en esprit et en vérité, les nombres seraient alors les plus purs symboles que délègue vers nous la Sagesse éternelle… »
Nous savons l’importance que le philosophe Louis-Claude de Saint-Martin accordait aux nombres. Luc de Goustine remarque que « le nombre oscille entre deux statuts : celui qui le répute anodin ou décoratif, et celui qui l’intègre sans sourciller dans la formulation essentielle des plus hauts mystères. « Purement « symboliques en esprit et en vérité, les nombres seraient alors les plus purs symboles que délègue vers nous la Sagesse éternelle… »
La finalité de ce livre tout à
fait remarquable est le retour à l’Un, la permanence de l’Un, l’évidence de l’Un
malgré l’apparence multiple : « La logique de Dieu, c’est d’abord
cela : le retour au un, la priorité du UN, celle de l’être sur tous les
avoirs du monde, fussent-ils riches à myriades. »
La puissance de ce livre réside dans la mise à l’écart des codes préétablis, traditionnels ou philosophiques, fussent-ils issus des hautes sagesses comme la kabbale. Luc de Goustine invite le lecteur à avancer vierge dans le monde des nombres en mettant côte-à-côte le bon sens et la métaphysique dans une attention soutenue de ce que propose l’Ecriture, sans rien en exclure et notamment ce qui semble anodin.
La puissance de ce livre réside dans la mise à l’écart des codes préétablis, traditionnels ou philosophiques, fussent-ils issus des hautes sagesses comme la kabbale. Luc de Goustine invite le lecteur à avancer vierge dans le monde des nombres en mettant côte-à-côte le bon sens et la métaphysique dans une attention soutenue de ce que propose l’Ecriture, sans rien en exclure et notamment ce qui semble anodin.
« La lecture du Nombre dans
l’Ecriture commence donc tout au début comme l’enfant qui apprend le calcul
compte sur ses doigts, et ce début met aux prises avec es plus hautes questions
de la métaphysique de l’être –l’ontologie’ tout en restant empreint du bon sens
immédiat qui permet d’approcher le réel comme un trésor à la fois donné et
caché. »
Cela passe par une restauration
du rapport direct avec le langage, alors que nous sommes le plus souvent dans un
rapport indirect, différé, inconscient.
« L’unité, par exemple, nous
dit l’auteur, n’aurait rien pour surprendre. Qu’il y ait ici ou là un
lépreux, un démoniaque guéri par le Christ ; que Lui-même, Fils
unique de Dieu selon le Credo, rencontre chacun de ses frères humains comme
un être unique en son genre, dont son amour renforce encore l’élection
particulière, voilà bien la matière première, non seulement de la Bonne
Nouvelle, mais ce qui relie tous les êtres à l’existence : chacun est
avant tout sensible à l’honneur d’être reconnu, individuellement identifié,
constitué en personne à part, voire, comme souvent dans l’Evangile au passage
de Jésus, appelé, convoqué… »
Cette reconnaissance de notre
singularité annonce, et manifeste tout à la fois, la reconnaissance de notre
non-séparation d’avec le Seigneur.
L’auteur guide le lecteur dans un
apprentissage renouvelé du nombre. Il faut d’abord désapprendre, abandonner nos
conditionnements numériques pour « entendre » :
« Mais avant d’oser comprendre, sans doute faut-il apprendre
à entendre. Laissons donc un à un les
premiers nombres tinter comme autant de notes d’un solfège, avant de les déchiffrer
dans les phrases bibliques où ils résonnent. Ensuite, écoutons-les chanter de l’intérieur
de composition plus complexes où ils se répondent en concerto ou s’harmonisent
en symphonie. »
Cette praxis essentielle, qui vaut
aussi pour les sons, permet de se dissocier des sens «plaqués » pour
accéder au sens interne. C’est le chemin proposé par Luc de Goustine pour entendre et comprendre les douze premiers nombres avant de relire, muni de ce nouveau rapport,
six paraboles : Les talents, Le
semeur, Les ouvriers envoyés à la vigne, Les vignerons homicides, Le festin
nuptial, Le bon Samaritain et le cycle de la multiplication des pains.
Cette lecture spirituelle, lecture
de l’Esprit par l’Esprit, invite à s’affranchir de la lettre figée pour
retrouver un esprit vivant.
Editions Arma Artis, BP 3, 26160 La Bégude de Mazenc, France.