mardi 21 février 2012

Le rituel initiatique

Le rituel initiatique, outil de création et art de vivre par André Quémet, collection Les Symboles maçonniques, Maison de Vie Editeur.

Remarquable travail que cet essai sur la nature, la fonction et l’essence du rituel initiatique. Au début de l’ouvrage, l’auteur rappelle cette affirmation de l’Inde ancienne : « seul le dieu peut rendre le culte du Dieu », cette reconnaissance, double en réalité, justifie l’établissement « des liens et une circulation entre les puissances qui président à la création du monde et des hommes. »

Bien des points essentiels de l’œuvre initiatique sont identifiés par l’auteur, ainsi il identifie le passage essentiel dans le processus initiatique de « l’imitation » à « l’invention » :

« « Par le rituel di P. Dangle, on remet au présent la « Première fois », le jaillissement de la création en esprit qui engendre l’Être. »

Le rituel est un art en ce qu’il implique une expérience remontant aux origines de l’humanité et une créativité permanente : la « reproduction » de l’acte créateur primordial, le renouvellement de l’instant de l’inexplicable émergence du dieu créateur venu à l’existence de lui-même, la ré-expérimentation de l’instant de l’origine. Pour les anciens, si la création a lieu lors d’une « Première fois », elle n’est cependant pas fixée dans le temps. Il s’agit à la fois d’une création continue et répétitive, cet événement se répétant de smillions de fois, notamment lors de chaque lever de soleil. Cependant, dans le processus de création, rien n’est mécanique ni automatique ; lorsque la Lumière réapparaît au matin à l’orient, il ne s’agit ni d’un fac-similé ni de la reproduction d’une forme amoindrie, il s’agit bien de la « Première fois ».

André Quémet insiste sur la cohérence du corpus rituel, cohérence qui traduit une structure absolue :

« Une loge doit avoir une immensité de rituels, les développer, les nourrir, pour qu’à chaque moment de la vie initiatique corresponde un type de rituel. chaque rituel, ensemble complet, « jeu des perles de verre » dirait Herman Hesse, est un outil très précis pour travailler la Lumière, et doit être relié à d’autres rituels pour constituer un ensemble cohérent. L’ensemble des rituels d’une loge, fruit de longues années de recherches et d’un travail, de formulations et d’expérimentations, constitue son corpus rituel, autour duquel la pratique de l’initiation crée un véritable « esprit de corps »

« Chaque rituel est un moment de naissance communautaire. Etant un perpétuel voyage, une loge initiatique, par ses travaux, se déplace dans l’espace de la conscience. Lorsque ses membres sacralisent leur travail par un rite, ils se placent dans l’instant primordial, à la racine du Verbe. »

Le rite est vivant. Le temple vivant. Y compris en l’absence des initiés.

La reconnaissance de la discontinuité du temps, le passage du temps profane linéaire au temps circulaire du mythe, puis la traversée du temps vers le non-temps, l’ici et maintenant insaisissable sauf à l’esprit libre sont véhiculés par le rythme du rite qui va de la périphérie au centre.

Sa fonction ultime est non-humaine, hors des crispations de la personne :

« Nul pouvoir personnel ne peut être retiré de l’incarnation d’une puissance de création, car le rituel est toujours au-delà de l’humain, et personne ne peut l’accomplir pour soi. Le rite est donc précisément l’anti-pouvoir par excellence, car en accomplissant un rite, démarche fonctionnellement impossible à l’individu, on s’intègre à l’Être universel. Même si ce n’est que pendant quelques instants, cela dépasse totalement l’individu. En tant que ritualiste, les ambitions, le désir de développement personnel, la recherche du pouvoir, « briller », tout cela est dépassé puisque l’on est au service du rite, et c’est pourquoi les rites doivent être accomplis en humilité avec une grande ponctualité. »

Maison de Vie Editeur, 16 boulevard Saint Germain, 75005 Paris

mercredi 15 février 2012

La jauge, symbole maçonnique

La jauge ou la clef du chantier de Xavier Tacchella, Maison de Vie Editeur.

Il peut être considéré comme révélateur qu’à notre époque de grande confusion, la jauge, outil essentiel des bâtisseurs de cathédrale soit largement ignorée en Franc-maçonnerie. Xavier Tacchella nous rappelle qu’elle fait pourtant partie de la boîte à outils du Franc-maçon.

L’auteur nous invite d’abord à éviter une erreur commune. La jauge n’est pas la règle à vingt-quatre pouces.

La jauge, ou quine, était un outil commun aux compagnons d’un chantier. Changer de chantier c’était changer de jauge. Une nouvelle jauge était remise au compagnon à son arrivée afin que tous les compagnons d’un chantier œuvre bien à partir d’une même mesure. La jauge diffère également de la canne du maître d’œuvre même si nous y retrouvons les mêmes cinq mesures basées sur la paume, le palme, l’empan ou pan, le pied et la coudée, chaque mesure égale à la précédente multipliée par le nombre d’or, chaque mesure égale à la somme des deux précédentes (empan = palme + paume).

Cette mesure commune est pour l’auteur comme « une mémoire collective du chantier » qui garantit la construction.

Après avoir replacé la fonction de la jauge dans ses contextes historiques, Xavier Tacchella s’intéresse à la symbolique de chacune de ses mesures, main, paume, palme, empan, pied, coudée, en puisant dans la kabbale. Elle est pour lui un symbole multiple :

« Symbole de l’Inconnu car seuls les initiés peuvent la détenir.

Symbole de la Connaissance car seuls ceux qui « savent le métier » se la verront remettre.

Symbole de la Découverte car en passant de la paume à la coudée c’est l’univers entier qu’elle permet de mesurer et de découvrir. En le mettant à la mesure de l’homme, il pourra le contempler à la mesure de sa connaissance.

Symbole du Secret car celui qui la détient ne peut la « prêter » ou la donner. Il ne peut s’en défaire qu’en la détruisant ou en la remettant au Maître d’œuvre.

Elle est enfin symbole de l’Ordre car qu’est-ce qu’un ordre si ce n’est un groupement d’hommes ou de femmes acceptant de vivre selon une règle commune ? »

Maison de Vie Editeur, 16 boulevard Saint Germain, 75005 Paris.

dimanche 12 février 2012

Mémento du Franc-maçon

Mémento du Franc-maçon de Guy Chassagnard, Pascal Galodé éditeurs.

C’est une somme très utile que nous propose Guy Chassagnard, utile à celui qui entre en Franc-maçonnerie comme aux « anciens », pris dans les dilutions de l’habitude, qui ne prêtent plus attention à ce qui se présente sous leurs yeux ou à ce qui devrait frapper l’oreille.

L’auteur aborde le rituel à travers ses mots et ses gestes. Il s’appuie sur l’étymologie, l’histoire et le symbolisme pour éclairer, interroger, suggérer, rendre le rituel vivant.

Ces « notices » concernent trois rites, le Rite français tel que pratiqué au Grand Orient de France, le Rite Ecossais Ancien et Accepté tel que pratiqué à la Grand Loge de France et le Régime Ecossais Rectifié pratiqué à la Grand Loge Nationale Française ou à la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra. Pour chacun des rites, sont étudiés la Loge et le Temple, l’ouverture des Travaux, les Travaux de Loge, la Fermeture des Travaux, l’admission d’un profane.

Préalablement, Guy Chassagnard dresse un tableau succinct des principaux repères maçonniques historiques et introduit certaines questions circonstanciées comme celle des rapports entre Eglise et Franc-maçonnerie ou les origines de tel rite ou telle obédience.

C’est une première carte du rite qui est proposée à celui qui entreprend le voyage maçonnique. Si « la carte n’est pas le territoire », elle demeure souvent indispensable pour partager le vécu initiatique avec des compagnons de route. C’est une langue commune, que les maçons s’approprient pas à pas, qui véhicule le symbolisme et les mythes propres à la Franc-maçonnerie. Ce vocabulaire commun est présenté ici volontairement de manière concise, à charge pour l’intéressé d’explorer les multiples dimensions symboliques esquissées, exploration indispensable pour saisir l’opérativité possible du rite.

Si l’ouvrage traite du Rite français, du REAA et du RER, la parentalité globale des rites maçonniques est telle qu’un maçon d’un autre rite trouvera là matière à la compréhension de son propre rite. Ce travail a sa place dans toutes les loges pour servir aux instructions et dans toutes les bibliothèques maçonniques comme un recours d’usage simple et pratique.

Pascal Galodé, 18 rue de Toulouse, 35400 Saint-Malo, France.

www.pascalgalodeediteurs.com


mardi 7 février 2012

Alexandre Safran : Temps et Eternité

Lumières pour l’avenir, réflexions sur le temps et l’éternité par Alexandre Safran, collection Présence du judaïsme, Editions Albin Michel.

Alexandre Safran (1910-2006) est une figure exceptionnelle du judaïsme contemporain. En 1940, il a 29 ans, il est élu Grand Rabbin de Roumanie. Son action fut déterminante pour sauver les juifs de Roumanie pendant la Shoah. Déjà, c’est par le dialogue qu’il réussit à éviter une part du désastre. Toute sa vie, il assuma une fonction de médiation entre les religions, les cultures, les hommes.

Cet ouvrage propose nombre de ses interventions qui, ainsi rassemblées, forment une pensée puissante et profonde faisant lien entre le quotidien et le sublime. Ce « maître éminent des études juives » selon le Grand Rabbin René-Samuel Sivat, défendit toujours une conception universelle et non exclusive de la Torah.

Le livre rassemble les textes par grands thèmes : La vie et le temps – Questions d’éthique – L’éducation et le travail – La kabbale – Pays d’Israël et dispersion d’Israël - Les hommes porteurs de noms. S’il commence par la question du temps, et de son corollaire, l’éternité, c’est que le temps est le cadre de toute expérience, un temps non linéaire :

« Le temps ne représente donc pas une simple durée, une répétition d’unités, une succession de phases, mais bien un renouveau quotidien qui l’engage à se parfaire. » Alexandre Safran invite à « surmonter l’irréversibilité du temps », à « restaurer le temps perdu » à « assurer le renouveau dans la continuité », à « vivre aujourd’hui devant Dieu ». Il appelle à la présence sans jamais s’éloigner de l’idéal de la liberté pour « rechercher sans relâche et sans limite dans le temps l’accomplissement de notre liberté ».

C’est à une conception de la Torah comme pédagogue, comme enseigneur, qu’il nous introduit. La Torah est véhicule d’un art de la vie, de l’ajustement, de la rectification qui ne peuvent être mis en œuvre que dans la modestie, la gratitude, l’éthique. C’est un art de la réception et du don.

La partie brève de l’ouvrage consacrée à la kabbale doit être lue avec grande attention. Elle balaie en effet nombre de conceptions erronées de la kabbale qui se sont installées depuis quatre siècles dans de nombreux courants spirituels et initiatiques occidentaux.

« La kabbale, précise-t-il, est généralement considérée comme un courant mystique, comme une doctrine mystique et même comme une manifestation de la vie juive envisagée sous son aspect mystique.

Cette manière de considérer la kabbale sous son seul aspect mystique n’est pas tout à fait justifiée. En réalité, la kabbale constitue l’expression spécifique de la spiritualité juive : elle englobe toute la réalité juive dans le sens existentiel, vital, concret du terme. (…)

C’est pourquoi la kabbale, outre sa dimension humaine, universelle, possède une dimension cosmique. La kabbale est enracinée dans la Torah, la Bible hébraïque, qui n’est pas qu’une œuvre littéraire ou religieuse quelconque. La kabbale nous le dit : lorsque Dieu envisagea la création du monde, Il regarda la Torah. L’architecte divin regarda Son plan de création dans la Torah. Il y a donc non seulement une relation mais une identification entre Torah et cosmos. Ainsi la kabbale, en quête de la vérité primordiale, est en réalité une interprétation de la Torah. Des lettres de l’alphabet hébreu, contemplées et ordonnées, Dieu a formé le code génétique du monde. »

La lecture attentive et plurielle de cet ouvrage révèle simultanément une profondeur silencieuse, celle de l’être, et la possibilité d’une réalisation harmonieuse dans la temporalité.

Le livre s’ouvre sur cette citation :

« Une personne qui a atteint un âge avancé se spiritualise en percevant le battement d’ailes de l’Eternité dont il s’approche, en sentant le souffle de l’Eternité qui l’entoure et s’apprête à l’absorber. Voilà pourquoi dit le Maharal de Prague, nous devons respecter celui qui prend conscience de l’Eternité et en est transformé. »

Editions Albin Michel, 22 rue Huyghens, 75014 Paris.

lundi 6 février 2012

Grand Prieuré des Gaules

Histoire du Grand Prieuré des Gaules, « Le Régime Ecossais Rectifié du XVIIIème siècle à nos jours » par Jean-Marc Vivenza, Editions du Simorgh.

C’est un travail nécessaire, une tâche ardue, un défi pour l’historien, que ce livre. Si l’histoire des origines et des premiers développements du Régime Ecossais Rectifié nous sont aujourd’hui bien connus grâce notamment à Robert Amadou ou à l’école de René Guilly, nombre de périodes plus récentes restaient confuses, certains temps agités du XIXème siècle, la période des années sombres du deuxième conflit mondial ou les dernières décennies qui virent le RER, le plus cohérent des systèmes maçonniques, connaître les mêmes aléas que les autres structures.

Le travail de Jean-Marc Vivenza possède un double intérêt. Sa rigueur méthodologique permet d’éclairer les processus à l’œuvre dans l’histoire du régime et de reconstituer la chronologie d’une histoire complexe à travers les organisations et les êtres humains qui les animent. Mais Jean-Marc Vivenza veille à ce que l’intention qui présida à la création du RER par Jean-Baptiste Willermoz, cette intention martinéziste, ne disparaisse pas sous les formes et les vicissitudes maçonniques.

Le Grand Prieuré des Gaules, un Ordre au sens le plus initiatique du terme, fut et veut demeurer l’axe du Régime Ecossais Rectifié, son « âme » au sens où l’entend le forgeron et son esprit à travers la « bienfaisance », dont la charité n’est que l’aspect le plus formel, bienfaisance que Robert Amadou considérait comme l’équivalent de la théurgie chez Martines de Pasqually. Il convient donc de s’interroger sur le sens et l’opérativité de cette bienfaisance.

Jean-Marc Vivenza insiste sur la fonction du Grand Prieuré des Gaules :

« Une certitude doit donc accompagner le lecteur tout au long des pages de cet ouvrage, le Grand Prieuré des Gaules, structure qui a présidé au réveil en France du Régime Ecossais Rectifié au XXème siècle, est engagé, comme le voulurent d’ailleurs ses fondateurs, rien de moins que dans la mise en œuvre de la « science de l’homme », cherchant à construire et édifier, pour ceux qui s’engagent à ses côtés en acceptant de cheminer avec lui vers l’invisible, un destin commun en forme d’invitation à passer « de l’image à la ressemblance » en s’appuyant avec confiance sur les principes du christianisme, ceci pour le plus grand bonheur des âmes de désir en quête de la Vérité et celui de toute la famille humaine au bien de laquelle sont, par définition, consacrés tous ses travaux, unique esprit et identique volonté dans lesquels est d’ailleurs également proposée cette étude historique dont l’objet premier est, évidemment, de contribuer d’abord et avant tout, au rayonnement de l’authentique « Lumière », et d’œuvrer à la Gloire de « l’Être éternel et infini qui est la bonté la justice et la vérité même qui, par sa parole toute puissante et invincible, a donné l’être à tout ce qui existe ». »

Le RER, spécifie, typifie et préserve la doctrine de l’Ordre des Chevaliers Maçons Elus Coëns de l’Univers en son cercle intérieur. Il partage avec cet ordre théurgique en ses manifestations actuelles et avec les nombreux ordres martinistes qui perdurent cet héritage à la fois traditionnel et mystérieux.

Jean-Marc Vivenza met l’histoire en perspective. A distance, les divergences inhérentes aux contractions égotiques des êtres humains apparaissent bien désuètes au regard de l’enjeu. S’il reste un historien rigoureux, il n’oublie pas que dans le domaine de l’initiation, l’histoire n’est d’aucun secours sauf à rappeler l’esprit. Si l’ouvrage ne peut que satisfaire les férus d’histoire maçonnique, de citations en notes, les amoureux de l’initiation chrétienne, trouveront aussi dans ces pages de quoi nourrir leur engagement chevaleresque.

Sommaire :
1er Partie : Des origines au XIXe siècle. I. La Stricte Observance - Le Rite Écossais - Les « Hauts-Grades » écossais - La franc-maçonnerie templière - Le Convent de Kholo (1772) - Le Convent de Berlin (1773) - Le Convent de Brunswick (1775) / II. Jean-Baptiste Willermoz le fondateur du Régime Écossais Rectifié / III. Martinès de Pasqually et l’Ordre des Chevaliers Maçon Élus Coëns de l’Univers / IV. Du rattachement à la Stricte Observance au « Convent des Gaules » (1778) - Constitution des Directoires des IIe, IIIe et Ve Provinces de la Stricte Observance - Les Leçons de Lyon (1774-1776) - Les décisions fondatrices du Convent des Gaules / V. Le Convent de Wilhelmsbad (1782) - La fin de l’illusion templière - La question de la 3e classe secrète de la Grande Profession - Les rituels, la Règle Maçonnique et les Provinces de l’Ordre / VI. Le Régime Écossais Rectifié de la Révolution au XIXe siècle - La Révolution et ses conséquences - L’embellie de l’Empire -L’extinction du Régime en France sous la Restauration - La conservation helvétique de l’Ordre.

2ème Partie : Du réveil au XXe siècle à nos jours. I. Rétablissement en France du Régime Écossais Rectifié (1910) / II. Le Rite Écossais Rectifié au Grand Orient de France - Le « Centre des Amis » - Création de la Grande Loge Nationale Indépendante et Régulière pour la France et les colonies - Rupture du Traité de 1911 entre le G.O.D.F. et le G.P.I.H. - Rupture du G.P.I.H. avec la G.L.N.I.&R. / III. Le rôle fondamental de Camille Savoire - Action en faveur du R.E.R. au sein du G.OD.F. - Échec avec le G.O.D.F. / IV. Réveil du Grand Prieuré des Gaules (1935) /V. La Grande Loge Écossaise Rectifiée (1935-1958) - Avant-guerre (1935-1939) - Création par le G.O.D.F. d’un « Directoire Écossais des anciennes Provinces de France » (1938) - Réaction de Camille Savoire à l’initiative du G.O.D.F. - Après-guerre (1946-1958) - Tentative par la G.L.N.F. de captation du 4e grade (1954) - Les Convents internationaux de Genève (1956) et Zurich (1958) / VI. La Convention du Grand Prieuré des Gaules avec la G.L.N.F. (1958) - Apport, par le G.P.D.G., de la régularité rectifiée à la G.L.N.F. - La Convention de 1958 entre le G.P.D.G. et la G.L.N.F. - Scission de la Grande Loge Nationale Française – (Opéra) / VII. Les Grands Maîtres-Grands Prieurs du G.P.D.G. - La réaffirmation des fondements spirituels chrétiens de l’Ordre - Les « Ordres Unis » - Le rayonnement international du G.P.D.G. / VIII. Le retour du G.P.D.G. à son indépendance (juin 2000) / IX. L’édification contemporaine de l’Ordre - De la structuration à la nouvelle Constitution de 2005 - Marcus i.O. Eq. ab Insula Alba -Bruno i.O. Eq. ab Ardenti Corde.

Conclusion : le réveil de la Grande Loge Réunie et Rectifiée.

Appendices : I. Le « Mémoire au duc de Brunswick » de Joseph de Maistre : Renonciation templière et supériorité des mystères du christianisme - II. L’idée de « possession séculaire » sur le Rite Écossais Rectifié - III. Le devenir du Conseil Général de l'Ordre au XXe siècle - IV. Les Grands Prieurés Rectifiés Français au XXe siècle - V. Schéma des filiations des Grands Prieurés Rectifiés Français.

Annexes : I. Traité d’Union entre le G. O. de France et les trois Directoires écossais établis selon le Rite de la Maçonnerie réformée d'Allemagne à L'О. de Lyon, Bordeaux et de Strasbourg (1776) - II. Demande du Directoire de Septimanie, séant à l'O. de Montpellier, tendant à participer au Traité d'Union (1781). - III. Introduction du Code Maçonnique des Loges Réunies et Rectifiées (1778) - IV. Règle Maçonnique en neuf points (1782) - V. Recès du Convent Général tenu à Wilhelmsbad (1782) - VI. Renouvellement du Traité d’Union avec le Grand-Orient (1811) - VII. Lettres-patentes décernées par le G.P.I.H. à Ribaucourt, Savoire et Bastard (11 juin 1910) - VIII. Charte-patente constitutive du Grand Prieuré des Gaules (23 mars 1935) - IX. Traité d’Alliance et d’Amitié entre le Grand Directoire des Gaules et le Grand Prieuré d’Helvétie (25 juillet 1935) - X. Convention entre la Grande Loge Nationale Française et le Grand Prieuré des Gaules (1958) - XI. Avenant du 21 octobre 1965 à la Convention du 13 juin 1958 - XII. Déclaration de Principes du 8 octobre 1983 - XIII. Déclaration commune du Grand Maître de la G.L.N.F. et du Grand Prieur-Grand Maître National du G.P.D.G. du 10 janvier 1984 - XIV. Jugement rendu le 19 décembre 2001 par le Tribunal de Grande Instance de Paris - XV. Convention entre le Grand Orient de France et le Grand Prieuré des Gaules du 24 avril 2003.

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