jeudi 30 juillet 2020

Glose téméraire des prières au Père et à la Mère ouvrant le Message Retrouvé par Louis Cattiaux
 

Ouvrage de Jean-Marie d’Ansembourg. Editions Le Miroir d’Isis, 34 rue Emile François, B-1474 Ways.

Informations : miroirisis@gmail.com


Jean-Marie d’Ansembourg est un auteur aussi rare et discret que précieux. Ses écrits sont toujours essentiels, chaque mot est pesé pour servir la queste de la Vérité. Avec ce livre, il s’inscrit avec bonheur dans les pas de Louis Cattiaux et d’Emmanuel d’Hooghvorst, contribuant à la reconnaissance du

Il débute prudemment cet essai, cette glose, avec une parole de Louis Cattiaux :

Les textes des deux prières, véritables « Ave Maria » et « Pater » hermétiques, qui introduisent le

« Dans ces écritures, annonce Jean-Marie d’Ansembourg, nous chercherons des sens analogiques et des correspondances en rapport avec diverses sphères : le monde divin, la création ou macrocosme, et les deux microcosmes que sont l’homme et le grand œuvre, ces trois derniers mondes étant des manifestations et des images du premier. »




Divers thèmes du

Nous le voyons, il ne s’agit pas seulement d’une des métaphysiques du Grand Réel les plus abouties mais aussi des pragmatiques de la réintégration qui en découlent. La question générale est bien celle de « l’extériorisation » à travers une dualité de plus en plus dense et de la « réintégration », du retour à la « source », de ce double mouvement évoqué par les traditions sous des habits et voiles divers.

Louis Cattiaux dans le

La vérité de Dieu peut bien revêtir tous les visages et tous les plumages, sa sainte nudité demeure toujours égale à elle-même.

Quand nous aurons tout séparé, tout classé, tout étiqueté et tout empaillé, il nous faudra finalement tout réunir et tout unifier dans la vie, sous peine de rester scellés dans la lettre et dans le nombre de la mort.

Il s’agit d’un engagement inconditionnel, seul Dieu se reconnaît lui-même dans la forêt des formes. Jean-Marie d’Ansembourg, avec Louis Cattiaux, propose de méditer « les secrets de l’Écriture et de la Nature pour connaître ou reconnaître et exalter le mode divin caché en elles et en nous ».

Les deux prières qui ouvrent le

Le travail précis, minutieux, érudit mais accessible, de Jean-Marie d’Ansembourg permet de mettre en place nombre de pièces du puzzle de la vérité. Il accompagne le lecteur dans l’une de ces trop rares « amitiés spirituelles » afin de l’aider à mettre un peu d’ordre dans la multitude des éléments épars et de rectifier ou mieux, réorienter son travail vers l’ultime réalisation, avec lucidité et humilité.

« Nous pensons toutefois que de notre glose, on peut au moins retenir trois choses, conclut-il après avoir répété combien il importe de ne pas confondre le mot avec l’objet désigné par le mot :

La première est que la connaissance du

La deuxième est la nécessité de s’informer sur l’ontologie ou la métaphysique universelle.

La troisième est que la méthode traditionnelle que nous avons employée (analogie et rapprochement des textes : l’Écriture commente l’Écriture) ouvre bien des fenêtres ; utilisée notamment par les commentateurs juifs et chrétiens, ainsi que par les philosophes hermétiques, elle a véritablement fait ses preuves. »

Nous ne saurions trop conseiller ce livre, indépendamment du chemin sur lequel nous avançons. Il est par sa profondeur et sa méthode, un inestimable compagnon de route.