vendredi 10 mai 2013

Hermétisme rosicrucien


Cent emblèmes sacrés ou emblèmes rosicruciens (1617-1674) par Daniel Cramer, Sesheta Publications.

          Publié pour la première fois en 1617, ce recueil portait le sous-titre Societas Jesus et Rosae Crucis Vera soit Vraie Société de Jésus et de la Rose-Croix, une manière de se démarquer de la Société de Jésus d’Ignace de Loyola que l’auteur attaqua par ailleurs. Mis au jour par Adam Mc Lean en 1991, ce recueil  est « typique des aspects ésotériques chrétiens de la Réforme, mélange de la foi des Rose-Croix de cette époque, du protestantisme et du piétisme alors en vogue ». La double dimension, mystique et alchimique, des emblèmes superbes rassemblés ici met en évidence l’alliance de l’art et de la grâce dans la réalisation du Grand-Œuvre.

 

Le Miroir de la Sagesse des Rose-Croix de Theophilus Schweighardt Constantiensem, Sesheta Publications.

          Ce Speculum Sophicum Rhodo-Stauroticum fut rédigé par Daniel Mögling, de son vrai nom, en 1617. Il fait partie du corpus rosicrucien du XVIIème siècle qui va bien au-delà des grands textes fondateurs connus de tous. Médecin et alchimiste, proche du Cercle de Tübingen, il fréquenta Johannes Valentin Andreae et Christoph Besold. Il semble être le premier à utiliser le terme de Pansophia dans une réplique, Rosa Florescens, à une attaque contre les Frères de la R.C..

          Le livre est un traité hermétiste très alchimique, et plus spécifiquement relatif aux alchimies métalliques, dans lequel l’auteur introduit les précieuses notions d’Ergon et de Parergon. Sa Pansophia Rhodo-Staurotique révèle quelques clés du travail opératif comme de la métaphysique rosicrucienne.

Sesheta Publications, 2 bis rue Damiette, 76000 Rouen, France.