Le
Miroir d’isis. Ecriture et Tradition
n°26, hiver 2019. Editeur responsable : Clément Rosereau 54 bis rue
d’Angleterre, 59870 Marchiennes – France.
Adresse mail : miroirisis@gmail.com
A
l’occasion de la commémoration des vingt ans de la disparition d’Emmanuel d’Hooghvorst,
à qui nous devons tant et notamment l’accès au Message Retrouvé de Louis Cattiaux, ses amis et collaborateurs nous
offrent, une fois de plus, des textes d’une grande profondeur et du plus haut
intérêt.
Sommaire :
après l’éditorial de Catherine de Laveleye et un premier hommage à la l’œuvre d’Emmanuel
d’Hooghvorst, le lecteur trouvera une série de contributions : Les litanies de la Mère par Didier
Rabosée – Lettres à un Ami de Roland
van Rijckevorsel – Le cycle des saisons
de Catherine de Laveleye – Heureux le
serviteur qui veille par Eléonore d’Hooghvorst – Soucis ancillaires chez Abram par Dominique van de Werve – L’origine du monde selon les Mayas par
Ysaure Lohest – La Parole de Clément
Rosereau – Métaphysique de la lumière
par A.A. – Parler sans ambages de
Philippe Petit – Sur les traces de Job
de Pauline de Merode – etc.
Emmanuel
d’Hooghvorst a insisté sur l’aspect prophétique du Message Retrouvé et sur sa permanente actualité. Rappelons-nous qu’une
prophétie est traditionnellement un plan divin à suivre et non une prédiction.
«
Les mystères du prophétisme ne sont autres, nous dit-il, comme le mot l’indique
d’ailleurs, que ceux de la parole, cette parole qui fut communiquée à Moïse
dans le buisson ardent. Mais la parole de Dieu ne revient pas à lui sans avoir
germé et végété : la parole ne
revient pas à moi sans effet, mais elle exécute ce que j’ai voulu et accomplit
ce pour quoi je l’ai envoyée. »
Didier
Rabosée attire notre attention sur les litanies de la Mère :
«
Les litanies qui clôturent le Message
Retrouvé comptent parmi les passages les plus surprenants et les plus
attirants de cette œuvre. Elles nous incitent irrésistiblement à en pénétrer le
sens profond. Leur concision même invite à la recherche. Son auteur en ce monde,
Louis Cattiaux, écrivait à Emmanuel d’Hooghvorst à leur égard : Il m’est venu à l’idée (…) de composer les
litanies alchimiques de la Vierge, ce qui serait intéressant pour beaucoup de
chercheurs de pureté et d’immortalité. Qu’en pensez-vous ? Et çà une
autre occasion : Ne vous inquiétez
pas, toute réflexion faite, pour ces litanies qui ne seront retenues que par
ceux que la chose intéresse (…) et je suis un peu comme le serviteur de Dieu
qui parcourait la ville et criait sur les places publiques pour inviter au
banquet divin négligé par les gens de la famille.
Ici,
comme ailleurs, la Mater Dei nous est
décrite sous des angles différents, comme si celui qui en parlait « tournait
autour du pot ». Ceci n’est pas de nature à étonner le lecteur s’il se
remémore ce verset bien à l’unisson de ces listes étranges :
Les hommes saints désignent la chose
sous une multitude de noms et de figures, mais la chose est unique et elle
demeure égale à elle-même dans sa virginité ou dans sa maternité, et elle
manifeste son centre très saint et très secret, qui est le Seigneur de vie. »
Si
ce numéro évoque bien évidemment souvent le Message
Retrouvé, dont on ne dira jamais assez l’importance, le sommaire est riche
d’autres explorations, d’autres ouvertures, autant de regards à soutenir et de portes
à pousser.