Cent emblèmes sacrés ou emblèmes
rosicruciens (1617-1674) par Daniel Cramer, Sesheta Publications.
Publié pour la première fois en 1617,
ce recueil portait le sous-titre Societas
Jesus et Rosae Crucis Vera soit Vraie Société de Jésus et de la Rose-Croix,
une manière de se démarquer de la Société de Jésus d’Ignace de Loyola que
l’auteur attaqua par ailleurs. Mis au jour par Adam Mc Lean en 1991, ce
recueil est « typique des aspects
ésotériques chrétiens de la Réforme, mélange de la foi des Rose-Croix de cette
époque, du protestantisme et du piétisme alors en vogue ». La double
dimension, mystique et alchimique, des emblèmes superbes rassemblés ici met en
évidence l’alliance de l’art et de la grâce dans la réalisation du Grand-Œuvre.
Le Miroir de la Sagesse des Rose-Croix
de Theophilus Schweighardt Constantiensem, Sesheta Publications.
Ce Speculum
Sophicum Rhodo-Stauroticum fut rédigé par Daniel Mögling, de son vrai nom, en 1617. Il fait
partie du corpus rosicrucien du XVIIème siècle qui va bien au-delà des grands
textes fondateurs connus de tous. Médecin et alchimiste, proche du Cercle de Tübingen,
il fréquenta Johannes Valentin Andreae et Christoph Besold. Il semble être le
premier à utiliser le terme de Pansophia
dans une réplique, Rosa Florescens, à
une attaque contre les Frères de la R.C..
Le livre est un traité hermétiste très
alchimique, et plus spécifiquement relatif aux alchimies métalliques, dans
lequel l’auteur introduit les précieuses notions d’Ergon et de Parergon. Sa Pansophia Rhodo-Staurotique révèle
quelques clés du travail opératif comme de la métaphysique rosicrucienne.
Sesheta Publications, 2 bis rue
Damiette, 76000 Rouen, France.